Les Polaroid et le cinéma

[OliveDKS]

Esto No Es Berlin (que j'ai vu au cinéma, donc je n'ai pas de screen à vous montrer), raconte l'histoire d'adolescents dans une grande ville du Mexique, en 1986, qui passent d'innocents écoliers potaches à d'affreux punks orgiaques et toxicomanes. À un moment, un des héros visite le studio d'un artiste qui prend en photo cette scène underground, et particulièrement les bras des junkies au moment où ils s'injectent. Il utilise pour cela ce qui m'a semblé être un 600 avec un flash intégré.

Commentaire dédaigneux d'un visiteur du studio: "Pfff, cet imbécile à troqué son Leica contre un Polaroid!".

https://www.imdb.com/title/tt7666724/

[consommable]

Propos des plus commun de la part des partisans des bains de développement avant qu'ils s'en prennent bêtement aux pixels.

Dépassés par ces derniers, il est drôle de les voir récupérer une chimie qui se vend encore bien pour refiler des négatifs en galerie.

[facono]

Ha tiens! j'avais loupé ces circonlocutions habituelles toujours aussi débiles et peu passionnantes chez le pleutre consommable. Enfin, passons...

J'ai découvert il y a peu ce très bon polar de Fritz Lang dans la fin de sa période américaine, 1956, année où il fit sortir coup sur coup deux excellents films à la distribution prestigieuse. Contemporain donc de La Cinquième Victime ( While The City Sleeps), voici donc dans L'Invraisemblable Vérité ( Beyond a Reasonable Doubt) le journaliste Tom Garrett interprété par Dana Andrews, l'acteur roi du film noir, en compagnie de Austin Spencer (Sidney Blackmer), propriétaire du journal et du groupe de presse pour lequel il travaille et qui a qualité d'être son futur beau-père car fiancé à Susan Spencer, interprétée par Joan Fontaine — à laquelle j'accorde ma plus grande admiration — en train de fabriquer tous les deux les fausses vraies preuves de sa culpabilité afin de consolider celle-ci dans un procès pour meurtre où les deux compères voudraient confondre le procureur général de l'état qui obtiendra la peine de mort contre Garrett, désirant ainsi avec le support de leur journal prouver l'inanité de la peine capitale, déjà abolie dans d'autres états des Zétazunis. Je ne vais pas divulgâcher le film, cherchez-le, le scénario est génial, le choc que provoqua Fritz Lang dans sa mise en scène d'une rare maitrise est vertigineux:

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Il s'agit sans doute de Roll-film type 42, 200 iso panchromatique ( les types 46, 47 et 48 furent distribués quelques années après le film) dans un appareil de type 95 ou peut-être un rare One Hundred.

[Mistinguette]

Un court métrage qui surfe sur la mode polaroid sans savoir comment ca s'utilise...
Notez le secouage et la rapidité de développement

https://youtu.be/0kjKrLoD3UM

[consommable]

Les raccourcis cinématographiques sont bien fondés, imaginons Ad Astra en temps réel....

Joli conte fantastique, voire parodique avec la décrépitude de l'image, d'une qualité illusoire.

Donc ça le fait bien entre un caractère peu instantané et le geste associé à ce support familier.

[jj_reypol]

Bonjour

Pour celles et ceux que cela intéresse https://youtu.be/0kjKrLoD3UM

Ce n'est paut-être pas tout-à-fait la bonne rubrique du forum, mais c'est tout de même en rapport avec le cinéma et plus…

Bonne journée à vous

[consommable]

Bin alors jj, on ne fait pas attention?

La Mistinguette l'a évoqué plus haut et il lui a même été répondu.

[xya]

Bin alors jj, on ne pas attention?

La Mistinguette l'a évoqué plus haut et il lui même été répondu.

pitié avec un pauvre allemand qui n'est pas sûr de son français. il n'y manque pas quelquechose à chaque phrase ? un verbe ?

[consommable]

La fatigue à cette heure quand on est du matin....

[jj_reypol]

Bin alors jj, on ne fait pas attention?

La Mistinguette l'a évoqué plus haut et il lui a même été répondu.

Oui désolé, je n'avais pas fait attention !
Malgré le secouage et la rapidité du développement, j'aime la douceur de ce court métrage, la beauté des images et l'intention de l'auteur…

[babas92]

Bin alors jj, on ne pas attention?

La Mistinguette l'a évoqué plus haut et il lui même été répondu.

pitié avec un pauvre allemand qui n'est pas sûr de son français. il n'y manque pas quelque chose à chaque phrase ? un verbe ?

L'allemand peu sûr de son français est tout de même très intelligible

[facono]

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Dans le premier quart d'heure des Diamants Sont Éternels (James Bond n°7), 1971, par Guy Hamilton, la trafiquante Tiffany Case, interprétée par la pétillante Jill St-John utilise un Klapp 100 muni d'un accessoire préfixé qui permet de prendre en Pola type pack 100 les empreintes digitales de James Bond afin de les comparer dans une base de données (qui prend la taille d'un beau buffet) des empreintes des complices du trafic international de diamants pour confirmer leur authenticité. Évidemment, Q avait prévu le coup.

[facono]

Car, confiné comme beaucoup, je regarde des DVDs empruntés à la bibliothèque — jchuis pas près de m'abonner à Pètflix — , des DVDs pas toujours excellents mais qui rappellent des vieux trucs vus jeunes au cinoche par exemple, je suis tombé là-dessus dans le Damien II: la Malédiction, 1978, de Don Taylor et Mike Hodges, avec entre autres William Holden. Bof... Mais faudrait que je revois le premier en fait.

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Mais de quel appareil s'agit-il donc? E bien il s'agit à d'un Kodak Instant Colorburst, un de ces appareils construits par la marque de Rochester pour concurrencer Polaroid avant de perdre un retentissant procès contre la firme d'E. Land et qui était baptisé chez nous EK6 (modèle à sortie de l'image motorisée) Il arrive que l'on en voit apparaitre dans les brocantes en France mais c'est rare.

[BenP]

Je ne sais pas si quelqu'un l'a déjà posté mais nom de Zeus ! Un sx en image subliminale, je comprends mieux mon addiction (après 1000 visionnages de la saga).

[CCédric]

Enfin, je comprends mieux mon addiction au sx70 !
Dans un film vu récemment, qui m’a tellement marqué que je ne retrouvais pas le titre, Captive State... John Goodman dégaine régulièrement son sx70.